4ème de couv.
Dans un grand hôpital d’Édimbourg, le docteur Scott Kinross et la généticienne Jenny Cooper travaillent sur la maladie d’Alzheimer. Alors que le mal progresse à un rythme inquiétant, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes, leurs conclusions sont effrayantes : si ce fléau l’emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra.
Dans un monde ou les intérêts financiers règnent en despotes, c’est le début d’une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux.
Face au plus grand danger que notre espèce ait connu, l’ultime course contre la montre a commencé…
Ce que j’en pense :
Que l’on ne s’y méprenne pas : La maladie d’Alzheimer n’est pas le sujet de ce roman. Certes, elle est présente tout au long de l’histoire car c’est sur elle, son diagnostic avancé et son développement que travaillent les deux personnages principaux, Jenni Cooper et Scott Kinross, particulièrement attachants dans leur implication désintéressée.
D’autres personnages bien travaillés s’y ajoutent : William Greenhold, milliardaire qui leur propose sa fortune pour soigner son épouse, David Hold, son énigmatique factotum et garde du corps, dont l’aide sera bien utile à Scott et Jenni dans leur lutte contre l’organisation mystérieuse qui veut s’approprier le fruit de leurs travaux.
En réalité il s’agit davantage d’une réflexion sur les enjeux de santé publique, de la mainmise des grands groupes pharmaceutiques sur les politiques de santé, et du danger que peuvent causer la mondialisation et la recherche du bénéfice financier au détriment du bien-être des patients, comme on a pu le voir lors de récents scandales à l’échelon national et international.
Mais, au-delà de l’aspect purement thriller et de l’intrigue très bien construite, et menée sans aucun temps mort, jusqu’à un final explosif, ce qui m’a séduit dans ce roman, c’est le regard attentionné porté sur les malades, et l’humanité qui s’en dégage, jusque dans la postface consacrée aux remerciements.
Un très bon moment de lecture…
Si je ne l’avais pas déjà lu, je me serais ruée dessus. Très belle chronique.
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Tu peux le relire aussi… 🙂
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Pas le temps, j’en ai tellement en attente.
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Je l’ai terminé hier soir et je suis parfaitement d’accord avec ce ressenti ! 🙂 L’humanité de Gilles Legardinier en ressort très bien et le message sous jacent est fort et clair ! Quoi que franchement déprimant…. Bel avis, merci Vincent ! 🙂
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Ce n’est pas très optimiste pour l’avenir, tout ça…
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bon ben arrêtez de plomber l’ambiance hein !Même si malheureusement je suis de votre avis (me reste à lire ce Legardinier)
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Lu et apprécié ! Certes, pas le chef-d’œuvre de l’année, mais une histoire et des personnages forts plaisants. Un récit qui bouge et toujours la plume de ce cher Gilles qui me fait souvent rire ou sourire.
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Effectivement, un bouquin fort plaisant, avec des personnages toujours très humains chez ce cher Gilles… Mais bon, on ne peut pas dégoter des chefs d’œuvre à chaque lecture, hein?
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Non, sinon on se lasserait 😉
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C’est avec ce petit que j’ai fait la connaissance de Gilles! C’était il y a fort longtemps mais je me rappelle avoir beaucoup aimé 🙂
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Un excellent bouquin et je me permets de mettre en lien ton article (si je peux me permettre) pour mon article à paraitre lundi 10/11 😉
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Pas de problème… Avec plaisir… 🙂
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Merciiii 😉 et au plaisir de venir te visiter, y’a de quoi faire aussi chez toi !!!!
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You are welcome!
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Pingback: Nous étions les hommes | Blue Edel
J’avais passé un très bon moment de lecture aussi!!!;)
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